La Première ministre japonaise Sanae Takaichi a provoqué une polémique en convoquant une réunion de travail à 3 heures du matin la semaine dernière, afin de préparer une session parlementaire. Cette réunion, qui aurait duré environ trois heures, a suscité des critiques quant à la charge de travail excessive imposée au personnel, dans un pays où les cas de "karoshi" (mort par surmenage) sont une préoccupation majeure.
Des voix, y compris celle de l'ancien Premier ministre Yoshihiko Noda, ont qualifié cette décision de "folle" et d'"attitude déplorable", estimant qu'elle risque d'encourager des comportements extrêmes et nuisibles. Certains opposants ont également reproché à la Première ministre d'avoir imposé un travail inutile à son équipe.
Cependant, des membres du parti de Sanae Takaichi ont défendu sa décision, invoquant le dépôt tardif de questions parlementaires nécessaires à la préparation de la session. Des chefs d'entreprise ont également exprimé leur incompréhension face à la polémique soulevée par ses habitudes de travail.
Devant le Parlement, Sanae Takaichi a reconnu que la réunion avait "causé des désagréments" mais a justifié l'horaire tardif par la nécessité de remanier les versions préliminaires des réponses parlementaires. Elle a également révélé dormir très peu, environ deux à quatre heures par nuit, et a évoqué son approche axée sur le travail intensif, qu'elle avait déjà exprimée après son élection.
Parallèlement, le gouvernement japonais discute d'une extension des heures supplémentaires comme stratégie de croissance, tout en cher... téléchargez l’application pour lire la suite
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