Laurent Nuñez, nouveau ministre de l'Intérieur français, a déclaré lors d'une visite en Algérie que la méthode de confrontation et de dureté dans les relations bilatérales n'est pas efficace, soulignant que "ça ne marche pas, dans aucun domaine". Cette approche, qu'il estime être celle de son prédécesseur, a mené à une coupure des échanges d'informations opérationnelles entre les services de police et de renseignement français et algériens. La conséquence directe est que la France ne peut plus expulser ses ressortissants algériens en situation irrégulière, entraînant une saturation des centres de rétention administrative, où 40% des places sont occupées par des Algériens dont le retour au pays n'est pas possible faute de coopération.
Nuñez a mis en avant la détérioration des relations entre la France et l'Algérie depuis l'été 2024, exacerbée par plusieurs incidents diplomatiques et judiciaires, notamment l'arrestation d'un opposant algérien en France et d'un agent consulaire algérien soupçonné d'implication dans un enlèvement. Parallèlement, les députés français ont voté une proposition de résolution, d'ordre symbolique et non contraignante, visant à dénoncer l'accord franco-algérien de 1968 qui octroie un régime d'immigration favorable aux Algériens.
Malgré ce contexte tendu, Laurent Nuñez se montre optimiste et perçoit des "signaux" d'amélioration, mentionnant une invitat... téléchargez l’application pour lire la suite
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