Un collectif de chercheurs, soignants et personnalités publiques dénonce dans une tribune au « Monde » la mauvaise compréhension et l'ignorance persistantes de la santé des femmes, souvent dues à des stéréotypes de genre. Ils soulignent des réalités préoccupantes : près de 200 femmes meurent chaque jour d'une maladie qui pourrait être évitée si elle était mieux prise en charge, l'endométriose touche une femme sur dix avec un diagnostic moyen de sept ans, et 12 % des adolescentes souffrent de troubles psychiques sévères.
Malgré une espérance de vie plus longue, les femmes ne vivent pas mieux, passant davantage d'années en mauvaise santé. Ce constat révèle une inégalité flagrante : la médecine, historiquement centrée sur l'homme, a négligé la complexité biologique, psychologique et sociale de la santé féminine, conduisant à des essais cliniques majoritairement masculins, des traitements inadaptés et des effets secondaires sous-documentés chez les femmes, ainsi qu'à des retards de diagnostic aux conséquences parfois fatales, comme dans le cas des infarctus où les symptômes féminins sont moins souvent reconnus.
Le collectif met également en lumière la banalisation de la douleur féminine et la minimisation des problèmes de santé mentale chez les femmes, souvent attribués à une supposée fragilité émotionnelle. L'augmentation des cas de dépression et d'automutilation chez les adolescente... téléchargez l’application pour lire la suite
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