Le président du FC Lorient, Loïc Féry, a défendu sa décision de céder le contrôle du club à BKFC, un groupement américain de clubs sportifs, face à l'opposition d'une partie des supporters, notamment les ultras. Féry a déclaré qu'il respectait le "romantisme" des supporters, mais que sa priorité était d'assurer la "pérennité du club".
Il a expliqué avoir cherché des investisseurs locaux sans succès et a souligné la nécessité de trouver des moyens financiers pour rester compétitif au plus haut niveau, notamment face à des groupes et des propriétaires fortunés comme ceux d'autres clubs français. Féry a précisé que sa responsabilité était de pérenniser et de renforcer le club, ce qui nécessite des capacités accrues d'investissement.
Il a reconnu ne pas être un milliardaire et a donc besoin de s'associer à des partenaires pour que le FC Lorient puisse viser le plus haut niveau et la modernité, même si cela implique une philosophie différente de celle souhaitée par certains supporters. Les partenaires du club sont majoritairement favorables à cette évolution.
Le président a exprimé sa volonté de trouver un accord avec BKFC à court terme, car il estime avoir le devoir de garantir l'avenir et le développement du club. Il a réfuté l'idée que les supporters opposés à la multipropriété soient majoritaires et a affirmé que même si l'on peut avoir un actionnariat international, il est possible de respecter l'identité du club.