Un enfant sur trois cyberharcelé : insultes, coups et racket à 7 ans… "Il ne sera jamais l’enfant qu’il aurait dû être"

Une étude récente révèle qu'un enfant sur trois a été victime de harcèlement scolaire, dont une proportion croissante de cyberharcèlement, dès le primaire. Ce phénomène, marqué par des insultes, des coups et du racket, touche désormais des enfants de 7 ans, comme l'illustre le témoignage d'une mère dont le fils a été martyrisé pendant des mois, subissant des coups, le vol de ses goûters et des menaces de mort. Les conséquences pour l'enfant ont été dévastatrices, incluant phobie scolaire, automutilation et tentatives de suicide, le laissant marqué à vie. Cette augmentation du harcèlement, y compris en ligne, est exacerbée par l'utilisation précoce des smartphones et des réseaux sociaux dès l'école primaire. Une enquête de l'association e-Enfance indique que 35 % des élèves du primaire ont été confrontés à des situations de harcèlement, et 18 % au cyberharcèlement. Ce constat est d'autant plus préoccupant que 65 % des élèves sont équipés d'un téléphone portable à cet âge. Face à cette réalité, des programmes comme pHARe visent à lutter contre le harcèlement en formant des élèves ambassadeurs pour créer un lien de bienveillance, repérer les problèmes et inciter les camarades à se confier. Bien que ces initiatives portent leurs fruits en libérant la parole, le harcèlement scolaire, désormais un délit, continue de progresser à la vitesse des réseaux sociaux. Des cas tragiques, comme le suicide d'un adolescent où le harcèlement avait été évoqué par les camarades mais non établi par l'enquête policière, soulignent la complexité du phénomène et ses conséquences dramatiques, même si dans ce cas précis, le lien avec le harcèlement n'a pas été prouvé, l'enquête pointant plutôt des problèmes d'ordre privé. Le parquet de Paris a également ouvert une enquête préliminaire sur l'algorithme de TikTok, soupçonné de pousser les plus vu... téléchargez l’application için lire la suite