Le Parti Socialiste se trouve dans une position délicate lors de l'examen du budget 2026. En choisissant initialement de ne pas censurer le gouvernement pour permettre l'adoption du budget dans les temps, le PS espérait obtenir des concessions significatives, notamment sur la justice fiscale. Cette stratégie les expose cependant aux critiques de la France Insoumise, qui dénonce un manque d'engagement, et rend difficile l'alignement avec les blocs centristes et Les Républicains.
Malgré des menaces de censure, les acquis obtenus par le PS, comme le gel des minima sociaux et des pensions de retraite, sont jugés insuffisants par certains partenaires et par la gauche radicale, qui les qualifie de "décalage" ou de simples gestes symboliques. Parallèlement, le vote d'un amendement du MoDem sur un "impôt sur la fortune improductive" a valu au PS des accusations d'alliance avec le Rassemblement National, accusations fermement rejetées par le parti.
Une source parlementaire socialiste reconnaît que les résultats sont "insatisfaisants" à ce stade, mais défend la stratégie en arguant que la pression socialiste a permis d'obtenir des gains concrets et de placer la justice fiscale au cœur du débat public. Cette stratégie positionne le PS comme une force centrale, ce qui suscite des jalousies à gauche et de l'agacement à droite, le transformant en "punching-ball".
Cependant, cette approche est jugée risquée par des observateurs externes et certains partenaires, qui craignent que le PS ne finiss... téléchargez l’application pour lire la suite
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