Les agents d'entretien souffrent deux fois plus de maladies professionnelles que les autres salariés. Ce taux élevé s'explique par des conditions de travail difficiles, notamment l'intensité physique, les horaires décalés et l'exposition à des produits chimiques potentiellement dangereux. Les troubles musculo-squelettiques, tels que les lombalgies et les pathologies aux épaules et aux genoux, sont particulièrement fréquents.
Ces conditions entraînent un risque accru d'incapacité de travail et de désinsertion professionnelle, aggravé par la précarité du secteur, caractérisée par le temps partiel imposé, les faibles rémunérations et la nécessité de cumuler plusieurs emplois. Les licenciements pour inaptitude sont presque deux fois plus fréquents chez ces travailleurs que pour les salariés en CDI.
Un rapport de l'Anses met en lumière cette situation, soulignant que ces agents nettoient nos lieux de vie et de travail, comme les bureaux, hôpitaux et immeubles. En 2022, ils étaient plus de 1,2 million, majoritairement des femmes. Des syndicats comme la FEETS-FO appellent à un "électrochoc" face à ces réalités chiffrées et vécues quotidiennement par les professionnels du nettoyage. Un témoignage d'une agent, Aïcha, illustre la pénibilit... téléchargez l’application pour lire la suite
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