Le Premier ministre Sébastien Lecornu a reconnu que le gouvernement pourrait échouer à faire adopter le budget 2026, déclarant qu'il est possible de "chuter à n'importe quel moment". Il a affirmé mener une "stratégie des petits pas" pour tenter de surmonter la censure potentielle. Lecornu a indiqué que le débat sur la taxe Zucman, rejetée par les députés, est désormais clos et appartient au passé, le considérant comme un sujet pour la prochaine élection présidentielle.
La "seconde lecture" du budget à l'Assemblée nationale a été qualifiée de "moment de vérité" par le Premier ministre, alors que les députés s'apprêtent à examiner d'abord le budget de la Sécurité sociale, qui contient également des mesures susceptibles de mécontenter les oppositions. Les deux textes budgétaires devront ensuite passer par le Sénat avant de revenir devant les députés après une commission mixte paritaire, sauf en cas de vote de censure préalable.
Sébastien Lecornu a démenti tout accord global avec les socialistes, parti qu'il considère comme clé pour la survie du gouvernement, affirmant qu'il n'y a "pas de deal" et qu'il n'y en aura pas. Il a suggéré que le Parti Socialiste peut désormais défendre des avancées concrètes auprès des citoyens, tout en critiquant certains membres du PS pour leur difficulté à pérenniser les acquis.
Le Premier ministre a fait des concessions, se disant prêt à soutenir la réindexation des pensions de retraite et des minimas sociaux, ainsi qu'une hausse de la CSG sur le patrimoine, des mesures déjà votées en commission sur le budget ... téléchargez l’application pour lire la suite
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