La taxe Zucman, visant à imposer un minimum de 2 % sur le patrimoine des contribuables fortunés (plus de 100 millions d'euros), y compris professionnel, a été rejetée en commission des Finances. Portée par la gauche pour des raisons de justice fiscale, cette mesure a été combattue par la majorité gouvernementale et le Rassemblement national, qui la jugent préjudiciable à l'entrepreneuriat et potentiellement source de désindustrialisation.
Le débat sur cette proposition doit maintenant se poursuivre dans l'hémicycle à partir de vendredi, où le texte initial du gouvernement servira de base. Les opposants à la taxe Zucman craignent qu'elle dissuade les nouveaux entrepreneurs et nuise aux entreprises établies.
Parallèlement, la commission a approuvé la prolongation de la contribution différentielle sur les hauts revenus, qui fixe un taux d'imposition minimal de 20 % pour les ménages gagnant plus de 250 000 euros annuels. Un amendement a également indexé la première tranche du barème de l'impôt sur le revenu à l'inflation, une mesure moins coûteuse que d'autres propositions. De plus, une taxe sur le patrimoine financier des holdings a été supprimée, les députés préférant une taxation au déc... téléchargez l’application pour lire la suite
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